Depuis sa naissance à Avignon, Vin’s s’est tranquillement promené dans le sud français, avant de mettre le feu aux poudres en se révoltant contre la machine à broyer qu’est l’école. Adolescent, il atterrit en foyer loin de sa famille, et aiguise armes et conflits.
Nourri par les rimes de Psy 4 de la Rime, FF, Keny Arkana, Diam’s ou Sniper, il prend le rap comme une bouée de sauvetage. « L’écriture rap est de l’ordre de la subversion, en dehors des codes, le rap pique là où ça fait mal ». De son premier album produit en 2014 avec le collectif Wazacrew à Sophia, son chemin passe par un free-style percutant, FBitch, un #MeToo contre le sexisme et un EP à succès en 2018, 23H59. Le Montpelliérain a depuis passé la barre des 10 millions de streams cumulés. Pour Sophia, Vin’s a appris à placer ses émotions, à varier les plaisirs. Sincère, double, il est le couteau et la plaie, la guitare tricotée et le sample épais.